5 ans de plus ?

« Ces cinq années de macronisme, c’est aussi un nombre record de scandales. »« L’affaire McKinsey n’a étonné que ceux qui étaient aveugles face à ce qu’a toujours été le macronisme : la transformation de l’État en entreprise. »

« Nous avons accepté de voir notre vie sociale conditionnée à un QR code activable et désactivable par l’État. » »

La révolution démocratique annoncée par Emmanuel Macron en 2016 a en fait été une contre-révolution. « Nous avons, en tant que citoyens, des devoirs avant des droits » : c’est par ces mots que le chef de l’État a défini son idéologie politique.

Et c’est par ses mots que se sont achevés ces cinq années de macronisme, véritable contre-révolution managériale aux accents profondément réactionnaires et autoritaires, dans la trahison complète de nos idéaux révolutionnaires et républicains.

Alors, à la veille du premier tour de l’élection présidentielle, il convient de se demander : cinq ans de plus, vraiment ?

Jean-Pierre Vandeput