La crise covid ayant particulièrement affecté le personnel hospitalier, ce dernier est dans l’attente de la mise en
oeuvre des promesses gouvernementales.
Maintenant suspendues par le «grand débat Ségur» les soignants n’ont d’autre choix que de manifester leur détresse dans un mouvement de grève.
Cette crise à mis en évidence un système français décadent abandonnant ses services publics aux intérêts privés et
laissant s’échapper ses savoirs faire industriels, agricoles et culturels au bon vouloir des grandes fortunes.
Le démantèlement de l’hôpital public fait partie de cette volonté libérale et une simple augmentation salariale des
personnels soignants ne fera que reculer l’échéance de la privatisation finale.
Le capital sympathie acquis à juste titre par les soignants doit servir à mobiliser les Français pour un retour vers « les
jours heureux ».
Vous appelez à un débrayage d’une heure par semaine pour assurer les soins tout en affirmant votre colère, le
mouvement des Gilets Jaunes soutient majoritairement cette initiative tout en émettant des inquiétudes sur le
manque d’unité de l’action.
La belle Union intersyndicale mise en place lors de la lutte contre la réforme des retraites de l’automne dernier
serait-elle déjà bradée en échange d’un report de l’adoption définitive du texte ? Allez-vous trahir les espoirs du
peuple en cassant la Convergence durement acquise ? Car les appels des différentes organisations syndicales
semblent être définis sans concertation, et nous assistons à des rendez-vous le mardi à 16h, qui à 19h alors que
d’autres le jeudi midi…
Convaincus que seul le nombre forcera la réaction étatique, les Gilets Jaunes appellent la population à la grève
générale pour grossir les rangs. Encore faudrait-il que nous renoncions à nos luttes corporatistes au profit de
l’intérêt général en appelant à une action massive et synchronisée.
Dans l’espoir d’un élan citoyen général, unis sur une même cause, au même instant dans toute la Nation.
Groupe des Gilets Jaunes du Rond-point de Cuers.
Transmettez ce pdf téléchargeable ou ce lien aux responsables syndicaux et politiques dont vous avez le mail. Par le nombre nous vaincrons ce système !
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