Réforme des retraites, en conseil des ministres

L’arnaque se précise!
Lors de la présentation en conseil des ministres le 24 janvier 2020, il à été précisé que la part du PIB alloué aux retraites ne sera plus de 14% comme laissé entendre jusque là mais de 13%… L’âge d’équilibre à lui aussi été défini à 65 ans.
La décote pour un départ avant 65 ans ne sera pas de 5% mais de 7%, voire 8% par an !

Le sens profond de cette réforme est bien la reprise dans le budget de l’état des cotisations sociales retenues sur salaire ! l’argent retenu sera directement géré par l’état sans passer par le système de répartition de la sécurité sociale. L’état pourra alors en disposer librement et l’attribuer à ses priorités.

L’état pourra donc « en accord avec les partenaires sociaux » calculer la valeur du point en fonction du nombre de retraités et la règle d’or des 13% !
Pour respecter cet équilibre, Le montant des pensions baissera avec l’augmentation du nombre de retraités, ou on diminuera le nombre de retraités en reculant l’âge de départ.

MACRON ENTERRE LES RETRAITÉS

Y’a tellement de chose scandaleuses dans cette réforme! Chaque page contient sa bombe visant à dégrader la solidarité et le pouvoir d’achat du peuple.
Que penser de la défiscalisation des cotisations volontaires aux fonds de pension… Ça revient à dire que ce sont nos impôts qui devront augmenter pour combler le déficit causé par cette nouvelle niche fiscale offerte aux gros revenus. Que penser de cette « règle d’or » des 13% du PIB… C’est la baisse assurée des montants des pensions ! Pourquoi n’évoque t-on jamais la possibilité de taxer les dividendes comme source de revenu ? C’est quand même la richesse produite par les travailleurs, pas par les actionnaires ! Que penser de la désolidarisation des hauts revenus des caisses de retraite qui va aussi créer un trou de plusieurs milliards par an dans la caisse de retraite…
(heu, pardon ! dans le budget de l’état, la caisse de retraite n’existant plus…)

C’est la reprise en main du système de retraite par le patronat, la perte des avantages conquis après la guerre par les résistants communistes au détriment du patronat collaborateur avec le régime nazi.